Une fois que le médecin expert aura rendu son rapport d’expertise médicale, la CCI rendra son avis.
En fonction de l’avis de la commission, plusieurs cas de figures peuvent se présenter :
Une faute médicale est reconnue
Lorsqu’une faute médicale est établie par la CRCI, c’est à l’assurance de l’établissement de santé ou du praticien de vous indemniser. L’assurance aura donc 4 mois pour vous transmettre une proposition d’indemnisation.
Pour en savoir plus, consultez l’article sur l’indemnisation de la faute médicale
Si l’assurance ne reconnait pas la faute médicale et refuse de vous indemniser, vous pouvez mettre en place une procédure judiciaire ou bien saisir l’ONIAM qui pourra se substituer à l’assurance.
Votre demande sera adressée en lettre recommandé avec A/R. Y joindre une copie du courrier de refus de l’assureur.
La CRCI reconnait un aléa thérapeutique grave
L’aléa thérapeutique est reconnu par la CRCI et présente les conditions nécessaires à une indemnisation par l’ONIAM. Votre dossier est alors transmis à l’ONIAM qui vous fera une proposition d’indemnisation.
Néanmoins, il peut arriver que l’ONIAM ne soit pas d’accord avec l’avis de la CRCI et décide de ne pas vous indemniser des préjudices liés à l’aléa thérapeutique. Vous pouvez alors saisir le tribunal pour contester cet avis.
L’aléa thérapeutique n’est pas assez « grave » aux yeux de la CRCI
Si la CRCI estime que vos préjudices ne sont pas assez important pour permettre une indemnisation par l’ONIAM, une conciliation pourra être effectuée entre la victime de l’aléa thérapeutique et l’assureur.